Steve Hill, Maître du Blues Rock Québécois

Au Grand Théâtre de Québec, Steve Hill nous a montré toute l’étendue de son talent. Il a joué avec une énergie et une passion communicative. Fidèle à sa réputation, son jeu était fluide et précis, et ses solos étaient d’une virtuosité époustouflante. Même si celui-ci ne considère pas être nécessairement un bluesman, le public, venu en nombre, a été transporté par sa musique au son rock grandement influencé par le blues avec une certaine touche de Southern soul par moments. Le concert de Steve Hill a été une véritable expérience musicale qui réchauffe l’âme et c’est peut-être la raison pour laquelle les gens l’associent à ce genre de musique, de par son style qui rappelle de grandes icônes du blues rock et de par l’historique des nombreuses reconnaissances qu’il a reçu de cette l’industrie. Cependant, une chose est certaine, son influence prédominante restera du côté des légendes de la guitare tels Jimmy Hendrix.

Le spectacle a débuté en force avec une démonstration solide de son talent à la guitare et tout au long de la soirée, nous avons pu entendre des chansons tirées du répertoire de chacun de ses douze albums, dont le dernier venu, Dear Illusion.Lors de ce spectacle, il était supporté par ses amis de longue date Sam Harrisson à la batterie et Alec McElcheran à la basse.

Tout au long de la soirée, l’ambiance était à son comble après que l’artiste ait incité la foule à ne pas hésiter à faire résonner leur appréciation envers les artistes sur scène afin que ceux-ci donnent le maximum d’eux-mêmes en retour. Applaudissements, cris et ovations ont dès lors résonnés intensément dans l’amphithéâtre après chaque chanson, afin de communiquer clairement aux artistes l’appréciation des moments qu’ils nous font vivre. Au retour de l’entracte, Hill a reçu une acclamation monstre en se pointant sur la scène et il s’est adressé à la foule en disant : « Maintenant, vous me faites vraiment plaisir ! » et a enchaîné avec le reste du spectacle. Les chansons Dangerous et Gotta be Strong, très populaires de son répertoire, ont été conservées comme dessert et la foule est restée debout en ovation jusqu’au moment du rappel, qui lui, s’est clôturé par l’interprétation de Purple Haze et Voodoo Child de Jimmy Hendrix.

Le parcours de Steve Hill s’étend depuis les trois dernières décennies et, comme un bon vin, celui-ci ne cesse de se raffiner et d’être meilleur avec le temps. Nous sommes loin de l’artiste qui s’offrait en spectacle comme un homme-orchestre, jouant ses percussions en même temps qu’il jouait de la guitare et chantait. Depuis la reprise de la pandémie, Hill n’a pas hésité à retourner sur la route et partir en tournée à la rencontre de fans dans tout le pays, dans le but de toujours élargir son auditoire. C’est vers l’ouest canadien que sa tournée l’amènera dans les prochaines semaines, avant de sillonner à nouveau le Québec dès le mois de mars 2024.

Tous les Québécois devraient tomber en amour avec ce Trifluvien bien de chez nous qui aime être proche du public. Quelques dates sont déjà annoncées pour le printemps prochain au Québec, alors n’hésitez pas à le rattraper lors de son passage et, comme il est toujours près de ses fans, ne manquez pas d’aller le rencontrer au kiosque de la marchandise après son spectacle pour interagir directement avec lui.

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Chroniqueuse : Annie Cabana

Photographe : François Morisset

BluesQuébec

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